La région des Hauts-de-France possède un patrimoine qui mérite d’être mis en lumière. C’est une des raisons qui a conduit Bertrand Fournier à créer un magazine valorisant le patrimoine mais aussi toutes les ressources positives de la région. 

Pouvez-vous me parler de votre structure ?

Au début, je n'étais pas forcément prédisposé à travailler dans le domaine de la communication. J’étais dans un service de recherche sur le patrimoine et l’architecture. Mais au fur et à mesure, la communication et le partage plus large de la connaissance et des richesses de la région se sont révélés. C’est cette passion que l’on retrouve maintenant dans les différentes éditions d’iCéÔ Magazine, que je dirige.

L’aventure commence en 2019, Bertrand Fournier choisit un titre évocateur pour son magazine “iCéÔ” c’est comme un cri de ralliement qui invite les lecteurs à partir en voyage. Il est temps de prendre de la hauteur et de partir à la rencontre des géants du nord, connaître les histoires qui construisent et fortifient notre territoire. Aujourd’hui directeur de publication, il travaille chaque jour au maintien de la ligne éditoriale et à la bonne construction des rubriques qui plaisent tant aux lecteurs.

Son objectif premier et que tout le monde se retrouve dans les articles, que les gens apprennent et découvrent. Il réalise cela avec le savoir-faire d’une dizaine de journalistes et de talentueux photographes. L’équipe continue de grandir et propose à chaque numéro une qualité de travail reconnue. À tel point que certains lecteurs collectionnent les magazines. C’est une très grande fierté pour toute l’équipe.

Tous les deux mois, le magazine met en avant de beaux partenariats avec les offices de tourisme et des enseignes de qualités implantées localement. Le magazine se veut positif et instructif, on part à la rencontre des artistes de la région. iCéÔ, met en lumière les personnes qui font bouger les lignes et partagent l’importance de la culture et de la diversité. 

Effectivement, iCéÔ magazine ce sont des rencontres, c’est réunir des talents autour d’un projet. Lorsque le tirage est réalisé on peut voir que chacun y a apporté sa valeur ajoutée, il n’y a pas de réelle hiérarchie. C’est un partage. Comme le représente le logo : on va du “i” de l’information jusqu’au “point d’exclamation” de l’approbation et de l’admiration.

Pouvez-vous me parler de l’importance du Club des communicants pour vous ? 

Bertrand Fournier a rejoint le Club par le biais d’Isabelle de Wazières, sa présidente. 

Il pense qu’il est essentiel de continuer à apprendre de confronter ses avis et d’échanger dans un esprit convivial. Que ce soit entre différentes générations ou différents secteurs de métiers. Il y a des remises en question et des personnes qui nous invitent à réfléchir différemment en fonction des problématiques que nous traversons. C’est tout cela qui l’inspire et lui plaît au sein de ce club. 

Un dernier mot ?

 “J’aimerais que tout le monde puisse passer au-dessus de cette période de crise, où la communication n’est parfois pas considérée comme essentielle, et fait les frais des restrictions budgétaires. Pour autant, mon équipe et moi essayons d’apporter des valeurs positives qui dépassent cette conjoncture. C’est ce qu’apporte iCéÔ et tous ceux qui y contribuent.”

Interview de Fiona Wartelle